OUI à l’e-ID géré par l’État : pour une Suisse numérique moderne, sûre et inclusive

23.09.2025

Une nouvelle solution retravaillée en profondeur est maintenant proposée suite au rejet du projet d’e-ID privé en 2021. Le nouvel e-ID adresse les principales critiques formulées à l’époque : il e st géré par l’É tat, sûr et non obligatoire.

1. Géré par l’État : un service public du numérique

Il est clair pour nous que les infrastructures clé doivent être gérées par le public. Le nouvel e-ID satisfait à cette exigence cruciale. L’e-ID sera entièrement fourni et géré par l’État. L’Office fédéral de la police (Fedpol) et l’Office fédéral de l’informatique et de la télécommunication (OFIT) sont responsables de la distribution de l’e-ID et de la maintenance de l’infrastructure technique. La Confédération propose ainsi une solution entièrement au service de la communauté. Ce tournant est décisif : sans une solution étatique, le status quo ne fera que se détériorer encore plus car beaucoup ont déjà recours aujourd’hui aux solutions de vérification d’identité fournies par les géants de la tech comme Google ou Facebook.L’e-ID géré par l’état pose les bases nécessaires pour fonctionner de manière indépendante vis-à-vis des géants de la tech US.

2. Décentralisé et sûr : la protection des données au niveau le plus avancé

La protection des données et contre la surveillance sont des causes centrales de la JS. Le nouvel e-ID garantit la protection de la vie privée grâce à une structure distribuée. L’e-ID est entièrement distribué dans un portefeuille numérique sur les téléphones portables des utilisatrice·eurs. Les données restent ainsi sous le contrôle des utilisatrice·eurs . L’e-ID lutte activement contre les abus afin que les données ne soi ent pas inutilement stockée s ou collectées de manière centralisée . Ni l’État ni les acteurs privés ne peuvent traquer l’utilisation de l’e-ID, et celui-ci ne donne toujours que le strict minimum d’informations requis — par exemple seulement une preuve d’âge sans date de naissance exacte.

Le code source est également public, afin de permettre la vérification constante de sa sécurité par des expert·es informatiques et de la protection des données.

3. Non obligatoire et accessible : renforcement de l’inclusion

L’e-ID est un instrument visant à permettre des choses supplémentaires, pas à mettre en place une contrainte. L’utilisation de l’e-ID est gratuite et sur base volontaire. Personne ne sera forcé·e à demander une identité numérique, et les documents d’identité physique sont entièrement maintenus.

L’e-ID contribue grandement à l’inclusion en facilitant l’accès en ligne à des services importants. Les personnes en situation de handicap ou à mobilité réduite tout particulièrement pourront dès lors entreprendre des démarches depuis chez elles sans devoir se rendre en personne dans des administrations ou auprès de prestataires de services. Cela facilite la participation autonome. L’e-ID ouvre également de nouvelles perspectives politiques comme la possibilité d ’apposer en ligne une signature vérifiable pour des initiatives populaires et référendums — une étape importante pour le renforcement numérique de la démocratie directe.

Le nouvel e-ID est un outil géré par l’État, sûr et accessible pour les utilisatrice·eurs. Il pose les bases d’une infrastructure numérique au service du bien commun et renforce notre indépendance vis-à-vis des géants de la tech.

Nous disons donc OUI à l’e-ID.