70 jeunes socialistes se sont réunis aujourd’hui à Schwytz pour l’Assemblée des délégués. En plus du discours de l’ancien chef de fraction parlementaire, Andy Tschümperlin, la pièce maîtresse de l’Assemblée des délégués a adopté le papier de position sur les droits humains en appelant à l’extension du droit d’asile des personnes touchées par la pauvreté. Aussi, Giona Rinaldi a été élu comme le nouveau Vice-président de la JS Suisse.
La JS Suisse demande la mise en œuvre inconditionnelle des droits de l’homme, qui comprennent la liberté de circulation. La JS Suisse est pour la reconnaissance de la pauvreté en tant que motif d’asile. Pour la JS Suisse, il n’est pas avéré que la fuite d’une région en guerre – et avec ça le manque de perspective et la mort qui en résulte – s’oppose ou se distingue, ne serait-ce qu’au sujet de la faim, de la pauvreté ou de la mort par sous-alimentation. «Les droits de l’homme sont inviolables. Ils sont la réalisation de la révolution bourgeoise et le fondement de la démocratie libérale. Ils sont le résultat de la terreur et de la souffrance du peuple, après la Deuxième Guerre mondiale, et nous devons en tirer les leçons. Il faut se poser la question, comment se fait-il qu’à l’heure actuelle des partis comme l’UDC, font non seulement preuve de négligence, mais sape aussi les fondements mêmes de notre société» explique Tamara Funiciello, Présidente de la JS Suisse. «De toutes nos forces, nous devons les défendre et les étendre, jusqu’au renversement du capitalisme. Ainsi, les droits de l’homme ne seront jamais vraiment entérinés sans que l’on mette fin à l’exploitation, et l’exploitation ne cessera jamais sans les droits de l’homme.»
Aussi, Ginoa Rinaldi a été élu Vice-président de la JS Suisse. «Nous devons résister. La résistance est à organiser systématiquement lorsqu’il y a des atteintes à notre liberté et aux droits fondamentaux, en faveur d’un pseudo sentiment de sécurité. Il faut résister aux tentatives de monter les gens les uns contre les autres, pour justifier ces interventions perfides. Il faut encore résister aux tactiques alarmistes de droite qui voudraient nous faire croire que notre liberté et nos droits fondamentaux ne perdureront qu’en restreignant ceux des autres» affirme le Tessinois de 24 ans. Avec Müriel Waeger, il forme la présidence bicéphale de la JS Suisse.
10.09.2016