Près de 30% des votant·es se sont clairement opposé·es à l’extension de la forteresse Europe. La JS Suisse est déçue de voir que la crainte répandue quant à une prétendue exclusion de l’Espace Schengen a poussé une majorité des votant·es à opter pour le OUI. À présent, le parti de jeunes prend les partisan·nes au mot et exige que la promesse de s’engager davantage pour les droits humains et les réfugié·es devienne réalité. C’est pourquoi la JS exige un plan clair et transparent montrant comment la Suisse va s’engager pour une amélioration de la situation en matière de droits humains au sein de Frontex. De plus, la JS Suisse exige un engagement autonome de la Suisse pour mettre fin aux morts aux frontières extérieures de l’Europe par la mise en place de voies de migration sûres et la mise en action de ses propres bateaux de sauvetage en mer Méditerranée.
Le parti se montre néanmoins satisfait de l’acceptation de la loi sur le cinéma et du OUI clair à la loi sur la transplantation. Il s’agit maintenant de prendre au sérieux le signal envoyé par la population et de continuer à avancer dans son sens.
Pour la JS Suisse, il est clair que le OUI à la loi sur la transplantation constitue un pas important pour sauver davantage de vies. Le débat ne doit toutefois pas s’arrêter avec cette votation. Afin que la loi sur la transplantation puisse produire ses pleins effets, une campagne d’information en plusieurs langues est nécessaire, afin que la population puisse encore davantage s’informer sur les dons d’organes. Le vice-président de la JS Suisse Thomas Bruchez précise qu’«il ne faut pas oublier les personnes qui ne parlent pas une langue nationale. Ces personnes doivent aussi avoir la possibilité de s’informer sur les dons d’organes.»
La JS Suisse se réjouit également du OUI à la loi sur le cinéma. Pour Thomas Bruchez, vice-président de la JS Suisse, « la population a clairement montré aujourd’hui qu’elle en avait assez des grandes entreprises qui accumulent des millions en Suisse, sans dépenser un centime pour la collectivité. » La Suisse doit continuer à s’engager au niveau international pour mettre fin aux privilèges des grandes entreprises. Thomas Bruchez ajoute : « Chaque PME paie des impôts sur ses bénéfices, cette obligation doit aussi valoir pour Netflix et consorts. »
Enfin, la JS Suisse est déçue du OUI au financement de Frontex. L’argument de la peur, qui prétendait qu’en cas de NON la Suisse serait exclue de l’espace Schengen et que les relations avec l’UE se détérioreraient, a porté ses fruits. Les partisan·nes ont sans cesse affirmé qu’en cas de OUI la Suisse pouvait et allait s’engager pour le respect des droits humains des réfugié·es. À présent, la JS les prend au mot et exige un plan clair et transparent montrant comment la Suisse va s’engager pour une amélioration de la situation en matière de droits humains au sein de Frontex. De plus, la JS Suisse exige un engagement autonome de la Suisse pour mettre fin aux morts aux frontières extérieures de l’Europe par la mise en place de voies de migration sûres et la mise en action de ses propres bateaux de sauvetage en mer Méditerranée.
Le vice-président de la JS Suisse Thomas Bruchez précise : « La Suisse ne cesse de parler de sa tradition humanitaire. Mais si elle la prend réellement au sérieux, il est temps de prendre ses responsabilités en exigeant des changements au sein de Frontex et au-delà ».