Ce vendredi 14 novembre, l a Jeunesse socialiste suisse a interpellé Bernard Nicod en laissant un courrier dans ses bureaux de Lausanne. La JS Suisse réclame à l’ultra-riche, qui a fait sa fortune sur le dos des locataires, de prendre ses responsabilités face à la crise environnementale et sociale. Pour la JS Suisse, il est urgent d’investir massivement dans une transformation écologique et sociale des logements
En Suisse, le secteur du logement est responsable de plus d’un quart des émissions de CO2. La Confédération affirme d’ailleurs qu’il est nécessaire de décarboner le secteur de la construction. Or, les grand·es propriétaires ne font clairement pas suffisamment pour la transformation écologique et sociale des logements. Elles et ils préfèrent faire d’énormes marges sur le dos de toutes et tous, au lieu d’investir dans l’avenir ou au profit de la communauté.
Bernard Nicod, par exemple, possède une fortune de plus de 500 millions. Celle-ci a triplé depuis 2012. En parallèle, les loyers à travers le pays ont augmenté de près de 32% depuis 2005. La Jeunesse socialiste rappelle que ce profit incroyable a été fait sur le dos de ses salarié·es, des locataires, des acheteuse·eurs d’appartements, mais aussi sur l’environnement.
"l est ridicule qu’un ultra-riche augmente à ce point sa fortune au lieu d’en faire profiter ses salarié·es par des augmentations salariales, ses locataires par des baisses de loyers, ou bien toute la population en investissant dans la rénovation de bâtiments et des logements durables et écologiques.", affirme Julien Berthod, vice-président de la JS Suisse.
La Jeunesse socialiste a donc interpellé Bernard Nicod, en lui laissant une lettre rappelant sa responsabilité dans la crise écologique et sociale. Conscient·es qu’il ne va pas changer d’avis, car ses intérêts personnels comptent, à ses yeux, plus que l’intérêt général, la JS a effectué cela pour montrer que nous ne restons plus passive·fs face à sa cupidité.
"Bernard Nicod, ainsi que les autres profiteuses et profiteurs, doivent passer à la caisse ! Leur richesse est bâtie sur la destruction de l’environnement et sur l’exploitation des locataires qui n’ont d’autres choix que de payer des montants faramineux en loyer !", explique Mirjam Hostemann, présidente de la JS Suisse.