Ce samedi, les délégué⋅es de la Jeunesse socialiste suisse étaient réuni⋅es à Soleure pour une Assemblée annuelle extraordinaire et ont élu Mirjam Hostetmann à la présidence du parti pour succéder à Nicola Siegrist. En outre, le jeune parti critique la politique d'asile du conseiller fédéral PS Beat Jans.
Élection de la nouvelle présidence
Mirjam Hostetmann a été élue aujourd’hui à la présidence de la Jeunesse socialiste suisse, avec 119, contre 75 voix pour Jakub Walczak. Mirjam Hostetmann, 24 ans, est vice-présidente de la JS Suisse depuis l'automne 2022 et vient d'Obwald. Dans son discours de candidature, elle a mis l'accent sur les crises qui s'aggravent dans le monde, de la guerre à la crise climatique en passant par la montée de l'extrême droite. “Le capitalisme doit mourir pour que nous puissions vivre. Je me battrai avec la JS pour un socialisme intersectionnel, car c'est la seule réponse aux crises de notre époque", déclare Hostetmann.
Hostetmann succède à Nicola Siegrist. Ce dernier s'est retiré aujourd'hui de la présidence du parti, qu'il occupait depuis 2022. Ayant passé un peu plus de trois ans à la vice-présidence et deux ans à la présidence, le Zurichois a durablement marqué le parti de son empreinte. Dernièrement, sous sa présidence, le parti de jeunes a récolté plus de 120'000 signatures pour l'initiative pour l’avenir, qui demande un impôt sur les successions pour financer une politique climatique socialement juste. Pendant son temps au Comité directeur, le parti a continuellement grandi et a pu s'établir comme une force antifasciste forte en Suisse. "Je suis fier d'avoir pu me battre ces dernières années pour une Suisse plus juste au sein du parti de jeunes le plus important du pays. La JS est la jeunesse, la JS est l'avenir", a-t-il déclaré. Le parti le remercie pour son engagement infatigable.
Pour une politique d’asile solidaire !
En parallèle de l’élection de la présidence, les délégué⋅es ont adopté une résolution critiquant la politique d’asile menée actuellement en Suisse, y compris la politique menée par le conseiller fédérale Beat Jans qui est indigne d’un ministre socialiste. “La liberté de mouvement et la solidarité internationale sont des valeurs fondamentalement socialistes, nous nous opposons donc catégoriquement à la politique répressive et discriminatoire de Beat Jans” déclare Mélanie Rufi, vice-présidente de la JS Suisse. Au lieu de la répression et du repli sur soi, la JS exige de meilleures conditions d’accueil dans le domaine de l'asile et des missions de sauvetage suisses en Méditerranée. De plus, l’Assemblée a aussi adopté une résolution sur les conditions de migration des femmes et personnes TINA, ainsi