Halte à l’exploitation, pour le droit à la formation : salaire minimum, compensation du renchérissement et meilleur encadrement dans l'apprentissage !
Avec le credo "Halte à l’exploitation, pour le droit à la formation", les conditions de travail des jeunes en apprentissage ont été au centre de l'assemblée des délégué·es de la JS Suisse. La JS exige un salaire minimum et une compensation du renchérissement dans l'apprentissage ainsi qu'un meilleur encadrement ! En outre, des résolutions sur des thèmes internationaux ont été adoptées et, finalement, les mots d'ordre pour les prochaines votations ont été décidés.
Des conditions de travail équitables pour tou·tes !
En vue du 1er mai, l'assemblée a adopté plusieurs résolutions sur le thème du travail. Les conditions de travail des apprenti·es ont été au centre des débats, la JS demandant entre autres un salaire minimum de 1000 CHF en première année d'apprentissage et 10 semaines de vacances par an. "Trop d'apprenti·es en formation professionnelle sont aujourd'hui mal payé·es et mal encadré·es. Nous devons mettre fin à cette exploitation", estime Mélanie Rufi, vice-présidente de la JS Suisse.
Parallèlement, les secteurs hostiles aux travailleuses·eurs comme la gig economy, par exemple Uber, doivent être réglementés et finalement démantelés. Il faut mettre fin à la pseudo-indépendance et aux contrats de travail généraux pour les employé·es des plateformes. La Jeunesse socialiste demande en outre, après l'acceptation de la 13e rente AVS, une 13e rente AI afin de permettre aux personnes qui ne peuvent pas travailler ou qui ne peuvent travailler que partiellement de mener une vie plus digne.
OUI à l'allègement des primes, NON au frein aux coûts
Les délégué·es ont décidé des mots d'ordre pour les prochaines votations et se sont prononcés à l'unanimité pour l'initiative sur l'allègement des primes et contre l'initiative sur le frein aux coûts. Pour la Jeunesse socialiste suisse, il est clair que la hausse des primes d'assurance-maladie pèse aussi fortement sur les jeunes. "Il faut enfin un plafonnement des primes d'assurance-maladie antisociales et certainement pas une solution fictive et dangereuse au problème du financement, comme le propose le Centre", estime Nicola Siegrist de la JS Suisse.
Autres résolutions
Par ailleurs, les résolutions suivantes ont notamment été adoptées lors de l'assemblée des délégué·es :