La démocratisation de l'économie au lieu de la propriété privée: la voie pour une société socialiste

21.06.2014

Lors de l'Assemblée des Délégué-e-s qui s'est tenue aujourd'hui à Neuchâtel, les quelques 100 délégué-e-s de la JS Suisse ont discuté un papier de position sur la démocratisation de l'économie, ont élu François Clement au poste de Vice-Secrétaire Central et ont pris position sur les votations fédérales du 28 septembre.
Dans le papier de position "La démocratisation de l'économie au lieu de la propriété privée" les jeunes socialistes ont ésquissé leurs prochains pas pour le dépassement du capitalisme, qui a été inscrit en 2010 dans le programme du PSS. Pour la JS, la position ä prendre est claire: la gauche doit pousser clairement en direction de la démocratisation de l'économie.
Un point central est la socialisation des domaines les plus importants de l'économie et un développement conséquent du service public. De plus, les revendications pour un renforcement des coopératives, la participation des salarié-e-s aux prises de décision et la revalorisation du travail face au capital sont des sujets abordés dans ce papier. Les théories de l'économie de marché ne doivent plus dominer sur l'économie locale.
Dans une résolution votée, les délégué-e-s se sont prononcé-e-s contre l'armement, la propagation de la guerre et contre l'engagement à l'étranger de l'armée suisse. Les délégué-e-s estiment que la diplomatie et le désengagement militaire sont les réponses aux conflits armés, comme le peuple suisse l'a confirmé en refusant l'achat des Gripens lors des votations du 18 mai.
Pour le remplacement du démissionaire Filippo Rivola, les délégué-e-s ont élu François en tant que nouveau Vice-Secrétaire Central. Le vaudois a gagné contre Vincent von Siebenthal de JS Fribourg et sera le nouveau contact pour les médias francophones à partir du 1er juillet 2014.
Pour terminer, les délégué-e-s recommandent à l'unanimité le oui à la caisse maladie publique. Cette caisse maladie publique mettra un terme à la pseudo-concurrence des caisses privées et à l'explosion des primes. L'initiative de Gastro-Suisse sur la TVA a été en revanche clairement refusée, car elle engendrerait des pertes fiscales trop importantes.