La JS demande des comptes aux criminel·les du climat

06.09.2024

Ce matin, des militant·es de la Jeunesse socialiste ont fait sensation à Berne avec des affiches « Wanted » devant l'assemblée annuelle d'Economiesuisse. Elle·ils recherchent les membres de l'association économique qui ont commis des crimes climatiques et qui, avec d'autres organisations de lobbying économique, mènent une campagne de dénigrement contre l'initiative pour l’avenir de la JS. Au lieu de s'engager dans une discussion ouverte et démocratique, les super-riches se réfugient dans un débat pseudo-juridique. Pour la JS, il est clair que la crise climatique est la crise la plus urgente de notre époque et qu'elle est le résultat direct du système économique actuel - et que celles et ceux qui en profitent doivent rendre des comptes.

La plus grande association suisse de lobbying économique, Economiesuisse, s'est réunie aujourd'hui à Berne pour son assemblée annuelle. Economiesuisse défend les intérêts des grandes entreprises pollueueses, de l'industrie financière et donc aussi de leurs propriétaires et gros·ses actionnaires. Il est clair depuis longtemps que le système économique actuel est à l'origine de la crise climatique et que ce sont donc les personnes qui en profitent qui doivent payer pour lutter contre la crise climatique, et non la population en général.

Au cours des derniers mois de l'été, Economiesuisse et ses allié·es ont lancé une campagne massive contre l'initiative pour un avenir meilleur. L'objectif est clair : le lobby bourgeois veut détourner l'attention de l'urgence de la crise climatique et occulter la responsabilité des plus riches. Pour ce faire, les associations et les entreprises multimillionnaires et leur lobby n'hésitent pas à mentir. Mais les faits parlent d'eux-mêmes : Economiesuisse représente des entreprises qui mettent notre avenir en péril. C'est le cas par exemple de Holcim, MSC et Roche, qui causent des dommages incommensurables avec leur économie nuisible au climat. C'est pourquoi la Jeunesse socialiste suisse recherche aujourd'hui les propriétaires et gros·ses actionnaires de ces entreprises qui commettent des crimes contre le climat avec des affiches « Wanted » : Gianluigi Aponte (MSC), Thomas Schmidheiny (Holcim Lafarge) et André Hoffmann (Roche). « Les ultra-riches et leur lobby veulent dissimuler leur véritable responsabilité. Elles et ils ont peur de notre initiative parce qu'elles et ils savent qu'elle est juste », estime Léa Dubochet, vice-présidente de la Jeunesse socialiste suisse. Les plus riches se sont démasqué·es elles et eux-mêmes en menaçant de quitter le pays : elles et ils n’ont aucune intention d’endiguer la crise climatique et ne sont pas prêt·es à payer le prix nécessaire pour cela. Tout ce qui compte, c'est de générer des profits à court terme, quoi qu’il en coûte.

L'action d'aujourd'hui envoie un message clair à Economiesuisse et à ses allié·es : Les responsables de la crise climatique doivent rendre des comptes. La population ne peut pas payer cette crise. « La seule mission d'Economiesuisse est de protéger les profits des grandes entreprises et de leurs propriétaires, au détriment de notre avenir commun. Ce n'est pas seulement irresponsable, c'est tout simplement criminel », conclut Léa Dubochet.