Les violences faites aux femmes* sont, en Suisse, encore largement minimisées et demeurent taboues. La Jeunesse Socialiste Suisse a, aujourd'hui, attiré l'attention sur cette problématique par l’entremise d’une action décentralisée dans 10 cantons différents. (Photos.)
La JS a, aujourd'hui, signalé dans différentes villes des scènes de crime fictives et a ainsi attiré l'attention par différents récits sur les actes de violence perpétrés, en Suisse, quotidiennement contre les femmes*. De cette manière, le parti de jeunes attire l'attention sur des crimes restant la plupart du temps invisibles. La majorité des actes de violence à l'égard des femmes* ont lieu dans la sphère domestique. Toutes les trois semaines, une femme* meurt en Suisse des suites de la violence de son partenaire ou de son ex-partenaire. Une femme* sur cinq a, en Suisse, subi des violences sexuelles dans sa vie.
La présidente de la JSS, Ronja Jansen, précise : « les violences faites aux femmes* ne doivent plus rester invisibles. L'ampleur des violences sexistes subies par ces dernières résulte de stéréotypes de genre dévalorisant systématiquement les femmes*. Il en va de même pour l'absence généralisée de protestations. Nous devons appeler un chat un chat : les violences ont un genre et il est généralement masculin ». Pour prévenir les violences faites aux femmes*, un virage féministe à 180 degrés de la société est nécessaire. Cela inclut, dans un premier temps, des campagnes concrètes de prévention dans les écoles, bars, clubs et sur les lieux de travail.
En outre, les victimes de violence doivent enfin recevoir le soutien qui leur revient et les moyens financiers alloués aux refuges pour femmes* doivent être massivement augmentés.
L'action a été menée dans les cantons suivants : Genève, Jura, Fribourg Berne, Saint-Gall, Bâle-Campagne, Bâle-Ville, Soleure, Zurich et Lucerne (les photos sont disponibles ici).
08.10.2019