Ce matin, des miliant·es de la JS Suisse ont bruyamment interrompu le dépôt de l'initiative de l'UDC « Pas de Suisse à 10 millions », donnant ainsi un signal fort contre le racisme et l'extrême-droite. Ces derniers jours ont montré une fois de plus que des membres éminent·es de l'UDC sont proches, au niveau personnel comme idéologique, du mouvement « Junge Tat » et de Martin Sellner.
Ce matin, l'UDC a déposé sa soi-disant « initiative pour la durabilité » auprès de la Chancellerie fédérale. À l'occasion de ce dépôt, la présidence de la JS Suisse et d'autres militant·es ont attiré l'attention sur les positions dangereuses de l'UDC et sur sa proximité avec l'extrême droite. Avec des slogans forts et une banderole sur laquelle on pouvait lire « peu importe combien nous sommes, tou·tes contre l'extrême droite ! », elles et ils ont interrompu le dépôt. Les dernières semaines l'ont montré : « Nous pouvons tou·tes observer comment l'UDC se déplace encore plus vers l'extrême droite et tolère qu'on fricotte avec des fascistes. Nous ne pouvons pas laisser faire cela », déclare Nicola Siegrist, président de la JS Suisse.
L'UDC et en particulier sa jeunesse de parti terrorisent la Suisse avec leurs contenus racistes et inhumains. Avec la participation de l'UDC Sarah Regez à la conférence de Sellner sur la "remigration", il est clair dans quelle direction se dirige le parti. La nouvelle direction de l'UDC et des JUDC ne font plus mystère de leurs idées d'extrême droite. Le manque de volonté de se distancer des Junge Tat et de Martin Sellner, que ce soit au niveau du contenu ou de la personne, confirme ce que l'on soupçonnait déjà.
L'initiative anti-immigration déposée aujourd'hui va dans le même sens. Pour la énième fois, le plus grand parti suisse attise le ressentiment contre les migrant·es. Ce qui est nouveau, c'est que l'UDC, avec ses positions xénophobes, semble désormais vouloir s'engager pour la durabilité. Ce récit coïncide avec celui de la nouvelle droite autour du mouvement identitaire. « Comme pour ses initiatives précédentes, l'UDC rend les personnes issues de la migration responsables de problèmes qui sont en réalité systémiques. La migration est un droit humain pour lequel la Suisse doit clairement s'engager » affirme Mélanie Rufi, vice-présidente de la JS Suisse.
Pour la JS Suisse, il est clair que la population dans son ensemble doit maintenant s'opposer à ces développements dangereux. L'UDC est un danger pour la liberté et la démocratie et doit être stoppée immédiatement.