La JS Suisse déclare la guerre aux ultra-riches

15.02.2025

La JS Suisse déclare la guerre aux ultra-riches

Le premier jour de leur assemblée annuelle à Berne-Bümpliz, la Jeunesse socialiste suisse (JSS) a déclaré la guerre aux ultra-riches et à leurs lobbies. Avec son initiative pour l'avenir, le jeune parti appelle à une protection du climat socialement juste, financée par les responsables de la crise climatique. Dans une résolution et lors d'une table ronde, il a été clairement établi que les ultra-riches doivent payer pour lutter contre la crise climatique. En outre, diverses résolutions ont été adoptées sur les conflits armés actuels et la montée du fascisme.

Les ultra-riches doivent payer !

Samedi, la jeunesse de parti a présenté son initiative pour l’avenir. Lors d'une table ronde avec Christian Dandrès (président du SSP, conseiller national PS), Angela Lindt (Caritas, service spécialisé en politique de développement et climatique) et Mirjam Hostetmann (présidente de la JS Suisse), la nécessité urgente d'une protection du climat socialement juste a été discutée. Auparavant, le parti des jeunes avait clairement indiqué dans une résolution que les ultra-riches qui profitent de la crise climatique doivent également en supporter les coûts. Les lobbies des riches ont déjà déployé de gros moyens contre cette initiative modérée. «Un impôt sur les successions avec une exonération des 50 premiers millions est en fait beaucoup trop faible», estime Mirjam Hostetmann (présidente de la JS Suisse). «Il est désolant de voir que les ultra-riches ne sont même pas prêt·es à renoncer à une petite partie de leur patrimoine de plusieurs milliards en faveur de la protection du climat.» Dans les mois à venir, la JS va lancer une attaque contre l'énorme richesse de quelques-un·es et faire comprendre qu'une restructuration de l'économie dans son ensemble est nécessaire pour lutter efficacement contre la crise climatique.

Conflits armés et montée du fascisme – la résistance est un devoir !

Plusieurs résolutions ont abordé le thème des crises néocoloniales, comme la guerre civile au Soudan ou les soulèvements dans les colonies françaises. Une chose est devenue claire au vu de la guerre en Ukraine : la Suisse doit immédiatement cesser d'exporter des armes et enfin jouer un rôle dans la politique de paix.

Dans son discours, la présidence de la JS a attiré l'attention sur le danger de la montée du fascisme. Une résolution a appelé à une large alliance antifasciste de la société civile. «L'antifascisme est un devoir dans des moments comme ceux-ci», estime Léa Dubochet, vice-présidente de la JS Suisse. «Il appartient maintenant à toutes les forces démocratiques et à la société civile de se défendre contre le danger latent du fascisme.»

Photos de l'assemblée