Lors de son Assemblée des délégué-e-s ce 5 septembre, à Bussigny (VD), la JS Suisse a tenu sa première réunion nationale depuis le déclenchement de la crise du COVID qui n'a pas eu besoin d'être tenue en ligne. Lors de sa réunion, le parti de jeunes a préconisé, entre autres, l'introduction d'un système de santé entièrement financé par les impôts et la nationalisation de l'industrie pharmaceutique.
L'Assemblée des délégué-e-s de la JS Suisse à Bussigny a pu attirer beaucoup de monde. Près de 130 délégué-e-s venu-e-s de toute la Suisse y ont participé. Afin de minimiser le risque d'infection, les délégué-e-s portaient des masques et les sièges de la salle étaient suffisamment espacés.
Une résolution sur les soins durant la crise du COVID a été adoptée par une large majorité de délégué-e-s. Dans ce document, la JS Suisse appelle à la nationalisation des entreprises pharmaceutiques et des fournisseurs importants. En outre, la tendance à la privatisation des hôpitaux suisses de ces dernières années devrait être inversée le plus rapidement possible. Pauline Schneider, vice-présidente de la JS Suisse, explique : « Les mois passés ont montré une fois de plus que nous ne pouvons plus soumettre notre système de santé à la logique du profit. Faire de l’argent avec les médicaments doit cesser et tout le domaine de la santé doit être accessible et gratuit pour toutes et tous ». Pour la JS Suisse, il est clair que seul un système de santé publique financé par l'impôt peut garantir que la population soit correctement prise en charge et en même temps assurer des salaires équitables dans le domaine des soins.
La JS Suisse appelle également, par le biais de plusieurs résolutions, à la solidarité avec les mouvements de protestation en Serbie, à Hong Kong et au Liban. Dans ce dernier cas, la JS Suisse appelle également la Suisse à prendre ses responsabilités. Pauline Schneider le dit clairement : « Une catastrophe humanitaire se profile au Liban et menace de frapper surtout les plus démuni-e-s . La Suisse doit agir maintenant et accueillir immédiatement 30 000 réfugiés du Liban ».
Enfin, l'Assemblée des délégué-e-s a également discuté et adopté un papier de position sur les prisons. La JS Suisse demande que les prisons ne soient plus utilisées comme un moyen de représailles, mais seulement pour protéger la population contre les criminel-le-s. À cette fin, des réformes au sein du système pénitentiaire et des changements sociaux sont nécessaires afin d'éliminer les comportements criminels de manière durable.
Vous pouvez trouver les résolutions mentionnées ci-dessus ici : Politique de santé et produits pharmaceutiques, Solidarité avec le Liban !
Des photos de la réunion sont également disponibles ici.
Pour plus d'informations :
- Pauline Schneider, vice-présidente de la JS Suisse, 078 649 76 48
- Ronja Jansen, présidente de la JS Suisse, 076 675 12 23