La JS Suisse exige un semi-confinement ainsi qu’une politique sanitaire solidaire

13.12.2021 - Thomas Bruchez

La JS Suisse exige un semi-confinement ainsi qu’une politique sanitaire solidaire

Le Conseil fédéral a mis deux variantes de mesures en consultation auprès des cantons pour faire face à la nouvelle vague de Covid. La JS Suisse demande aux cantons et au Conseil fédéral de mettre fin à la tragédie mortelle de ces dernières semaines. La règle des 2G ne suffit pas pour cela. Un semi-confinement jouant le rôle de digue face à la vague de Covid constitue le minimum pour éviter une nouvelle crise sanitaire de grande ampleur et de devoir effectuer un tri des patient·e·s. De plus, le parti de jeunes exige de nouvelles mesures d’accompagnement pour rendre la pandémie plus supportable pour la population.

Pour la JS Suisse, les signaux de détresse envoyés par les unités de soins intensifs doivent enfin être pris aux sérieux et ce, pour éviter un grand nombre de décès supplémentaires. Cette nouvelle vague de covid ne peut être endiguée qu’avec des mesures fortes. C’est pourquoi le parti de jeunes soutient clairement la variante du Conseil fédéral tendant à un semi-confinement. Pour le vice-président de la JS Suisse Thomas Bruchez, “un semi-confinement immédiat est la seule solution raisonnable. En continuant de tergiverser, le Conseil fédéral prend le risque d’un effondrement de notre système de santé.” Des actions conséquentes se justifient également en raison de l’incertitude liée à l’arrivée du variant Omicron.

L’immobilisme du gouvernement met aussi en danger l’existence de nombreuses petites entreprises, qui se retrouveront sans aides si le Conseil fédéral et les cantons continuent de faire reposer la responsabilité de la pandémie sur les épaules des individus. Thomas Bruchez affirme à ce sujet : “L’immobilisme du Conseil fédéral risque également de détruire de nombreuses petites entreprises.”

La diffusion du virus dans les écoles doit également être stoppée. C’est pourquoi une obligation de porter le masque et des tests à large échelle doivent être introduits. Il est tragique de voir la Confédération et les cantons se passer la patate chaude sur ce sujet, sans agir réellement.

Pour le parti de jeunes, le bourbier politique dans lequel nous nous trouvons est la conséquence d’une politique catastrophique menée par la majorité de droite depuis plusieurs années. Ainsi, nous payons le prix de dizaines d’années de coupes budgétaires dans le domaine de la santé et du dogme de la responsabilité individuelle, chéri par la droite.

Le vice-président de la JS Suisse critique l’absence de solidarité dans la stratégie politique en matière de gestion de la pandémie. “Le Conseil fédéral et les cantons refusent de prendre leurs responsabilités et font reposer des décisions politiques sur les individus. Or, la voie de la responsabilité individuelle constitue un échec complet.” Les choix actuels en matière de politique sanitaire augmentent également inutilement la charge psychologique des individus, qui doivent décider seul·e·s de quel comportement est responsable et adéquat dans ce contexte de pandémie.

Pour aider la population à supporter ces temps de pandémie, les mesures d’accompagnement doivent être renforcées. Concrètement, la JS Suisse exige que la Confédération prenne en charge les coûts des suivis psychologiques, tels que les thérapies, jusqu’à la fin de la pandémie. En effet, de nombreuses personnes, dont de nombreux·ses jeunes n’ont pas les moyens de se payer une thérapie. Bien entendu, cela présuppose une offre suffisante en la matière. C’est pourquoi des investissements immédiats sont nécessaires pour augmenter le nombre de places de thérapie. De plus, des investissements massifs et immédiats sont nécessaires dans le domaine de la santé.