Lors de l'Assemblée des Délégué-e-s qui a eu lieu aujourd'hui à Bâle, la JS Suisse a approuvé un papier de position sur la politique agricole. La JS se positionne contre les traités de libre-échange dans le domaine agricole et se rallie au principe de la souveraineté alimentaire. Les quelques 140 délégué-e-s ont également approuvé une résolution qui demande au Comité Directeur d'évaluer la possibilité de lancer le référendum sur les nouvelles lois sur le renseignement (Lrens) et sur la surveillance (LSCPT).
Dans le papier de position "Pour une agriculture sociale et écologique", la JS dit clairement que la faim dans le monde est provoquée par les hommes. La course au profit et la repartition inégale des ressources conduisent au non respect des objectifs du millénaire fixés par l'ONU, malgré le fait qu'il y ait aujourd'hui suffisamment de biens alimentaires pour nourrir 12 milliards de personnes. Le droit des peuples de disposer librement du contrôle démocratique sur leur production agricole doit enfin être réalisé. La Suisse aussi doit assumer sa responsabilité et donner sa contribution à la réalisation d'une souveraineté alimentaire globale. La Suisse et les pays européens doivent renoncer aux subventions à l'exportation qui permettent à leurs produits agricoles d'inonder les marchés des pays en voie de développement. La JS s'engage pour des meilleures conditions de travail dans l'agriculture, pour une diminution du gaspillage alimentaire et de la consommation de viande.
Par la suite, l'Assemblée des Délégué-e-s a élu Andrea Scheck ( Co-Présidente JUSO St. Gallen), 21 ans, au Comité Directeur lors d'une élection complémentaire. Elle a gagné par Pascale Buser (JUSO Baselland). La vaudoise Charlotte Gabriel et la zurichoise Ursula Näf ont été réélue à la vice-présidence de la JSS.
Avec les résolutions "Non à l'Etat fouineur - Contre l'obsession de la sécurité et le renforcement de la surveillance", les délégué-e-s ont donné un mandat clair au Comité Directeur de se battre avec toutes ses forces contre le développement de l'Etat fouineur, par le lancement de référendums si nécessaire.
10.05.2014