Lettre ouverte de la Jeunesse socialiste vaudoise et de la Jeunesse socialiste suisse.
Madame Gorrite, Madame Ruiz,
Chères camarades,
Les coupes budgétaires du gouvernement vaudois sont une attaque claire contre les droits des salarié·es. Les 300 millions d’économie et l’introduction d’une “contribution de crise” sur les salaires de 0,7% que propose le Conseil d’État ne sont pas une fatalité : c’est un choix politique aux dépens des minorités du canton. En s’attaquant aux prestations des services publics et aux conditions des travailleuse·eurs de ceux-ci, il se rend coupable d’une politique antisociale qui porte atteinte aux conditions de vie de la population vaudoise.
Ces 300 millions sur le dos des usagère·ers des services publics et des salarié·es sont de nouvelles preuves que les représentant·es de l’idéologie néolibérale visent la destruction totale, étape par étape, des services publics au profit des plus riches. Les hôpitaux, les EMS, l’accueil de jour de l’enfance : tout est remis en question par les coupes !
En tant que membre du Parti socialiste, vous avez comme responsabilité envers le parti ainsi que face à votre électorat de vous éloigner radicalement de ces positions et politiques antisociales.
La Jeunesse socialiste vous invite donc à affirmer cette distance envers la position de la droite bourgeoise majoritaire, et rappelle qu’elle condamnera fermement votre silence si vous choisissez de vous rallier à vos collègues de droite. Les 25’000 personnes dans les rues de Lausanne la semaine passée sont la preuve que nous ne serons pas les seul·es à vous en tenir rigueur, car les salarié·es du canton en ont marre.
Face à la mobilisation sans précédent des personnels, vous avez le choix : montrer votre solidarité, ou rester dans l’inaction et le silence aux dépens de notre parti, des usagère·ers et des salarié·es des services publics.