À l’occasion du 8 mars, journée des luttes féministes, la JS Suisse défend de plus belle le droit à l’avortement libre et gratuit pour tou·tes. En effet, le droit inaliénable des femmes à disposer de leur corps est aujourd’hui encore attaqué par les milieux conservateurs de droite, en Suisse et dans le monde.
En Suisse, environ une femme sur cinq vit un avortement au cours de sa vie. Pourtant, les personnes qui font ce choix sont encore souvent stigmatisées, et en parler reste tabou. Et les attaques contre le droit à l’avortement n’appartiennent pas encore au passé : les milieux fondamentalistes proches de l’UDC ont lancé il y a quelques mois deux nouvelles initiatives anti-choix. Mathilde Mottet, vice-secrétaire centrale de la JS Suisse, commente : « L’UDC prétend défendre la vie, mais ne cherche qu’à pourrir celle des femmes. Nous lançons aujourd’hui une contre-attaque pour réaffirmer notre droit inaliénable à disposer de nos corps !»
C’est pourquoi nous revendiquons un droit à l’avortement libre et gratuit pour tou·tes, et plus particulièrement :
- Le changement de la définition de l’avortement dans le Code pénal suisse pour reconnaître le droit inconditionnel des personnes avec un utérus à disposer de leurs corps ;
- L’augmentation des moyens financiers pour les centres de santé sexuelle et reproductive pour une meilleure information et un meilleur pré- et post-accompagnement des personnes concernées ;
- La garantie de la liberté de la décision à avorter, notamment par la suppression de l’attestation écrite de sa situation de détresse ;
- L’extension du délai d’intervention de grossesse de 12 à 14 semaines ;
- La gratuité de la contraception pour tou·tes.