Refus de l'initiative pour l'avenir : le Conseil national se soumet aux ultra-riches !

18.03.2025

Aujourd'hui, le Conseil national a déjà rejeté l'initiative pour l'avenir de la JS et toutes les contre-propositions. Par cette décision, le Parlement protège les 0,05 % les plus riches au lieu de protéger le climat. La majorité bourgeoise mène une politique clientéliste au service des ultra-riches et refuse ainsi de mener une politique climatique sérieuse. Pour la JS, c'est clair : ce sont les ultra-riches qui doivent payer pour lutter contre la crise climatique et pas l’ensemble de la population !

Avec son initiative, la JS demande que les ultra-riches paient pour leurs crimes contre le climat. L'initiative pour l’avenir prévoit ainsi que les héritages supérieurs à 50 millions de francs suisses soient imposés à 50 % pour mettre en place des mesures socialement justes de protection du climat. Les ultra-riches alimentent la crise climatique par leur style de vie luxueux et excessif et gagnent des milliards grâce à des investissements nuisibles au climat. "Les ultra-riches volent notre avenir et en tirent profit. Il faut que cela cesse !", déclare Julien Berthod, Vice-président de la JS Suisse.

Une fois de plus, les partis bourgeois tombent le masque : ils protègent les ultra-riches sans scrupules alors que l’ensemble de la population souffre de la crise climatique et en paie le prix. Ils sabordent toutes les mesures visant à lutter contre les inégalités de richesses et la crise climatique et détournent systématiquement l'attention de la responsabilité des ultra-riches. Le PLR et l'UDC mènent cette politique clientéliste depuis des années. Ils soutiennent par leurs mensonges et manœuvres de diversion ce système injuste qui continue de détruire le climat et dont les seul·es bénéficiaires sont leurs riches donatrice·eurs. "Cette décision montre une fois de plus que les partis bourgeois sont du côté des milliardaires et pas de la population", affirme J. Berthod.

La JS souligne que l'initiative, avec l’impôt national sur les successions qu’elle propose, permettrait de dégager des fonds indispensables pour financer des mesures de protection du climat. En finançant ces mesures avec l'argent qui s'est accumulé sans contrepartie au prix de la destruction du climat, elle permet de mener une politique climatique doublement sociale. C’est avec des mesures sociales financées de manière équitable que l'on peut lutter sérieusement contre la crise climatique. "Celles et ceux qui continuent à protéger les profits des ultra-riches en cette période d'escalade des catastrophes climatiques se rendent complices de la destruction de notre avenir", déclare Mirjam Hostetmann, présidente de la JS Suisse. Il est clair pour la JS que la crise climatique se poursuivra tant qu'il y aura des ultra-riches.