Scandales dans la police lausannoise : mettons fin ces horreurs !

27.08.2025

La JS Suisse revendique le renvoi immédiat de tous·tes les policière·ers vaudois·es impliqué·es dans les groupes WhatsApp propageant une idéologie d’extrême droite nauséabonde à travers des messages et photos racistes, antisémites, queerphobes et validistes. De plus, la Jeunesse de parti demande la création d’un organe intransigeant et indépendant de contrôle de la police.

Rappelons les faits : ce dimanche, un mineur noir est décédé lors d’une interaction avec la police. C’est le deuxième cas en quelques mois à Lausanne. En parallèle, ce lundi est sorti un rapport indépendant sur la mort de Nzoy, homme noir tué par la police à Morges. Ce dernier annonce très clairement : Nzoy aurait été en train de fuir lorsqu’il a été abattu de sang froid par des membres de l’organisation raciste qu’est la police, contrairement à ce que la police a annoncé.

De plus, ce lundi aussi, des extraits de discussion entre policière·ers lausannois·es ont été dévoilés. Celles et ceux-ci posent avec des croix gammées, s’échangent des photos indécemment racistes, antisémites et queerphobes. Pour elles et eux, Hitler, le KKK et un réfugié de trois ans mort noyé sont des sujets de blagues. Selon le parti de jeunes, il ne s’agit là que de symptômes d’un mal plus grand : le racisme qui imprègne tous les postes de police de Suisse.

“10% de l’effectif de la police lausannoise est impliqué directement dans des discussions dignes de groupuscules fascistes. Ils doivent tous être licenciés sur le champ !” s’exclame Mirjam Hostetmann, présidente de la JS Suisse.

La Jeunesse de parti rappelle d’ailleurs qu’il y a une raison si les personnes racisées ont peur de la police : celle-ci fonctionne sous le principe de contrôle au faciès et reprend tous les pires préjugés racistes imaginables.

“La police est composée de racistes, antisémites et homophobes, ce n’est pas nouveau. Ces derniers événements montrent la dure réalité : la police tue, et elle le fait de sang froid !” s’exprime Julien Berthod, vice-président de la JS Suisse.

En conclusion, la JS Suisse revendique le renvoi de toutes les personnes faisant partie du groupe whatsapp susmentionné, des personnes liées à l’affaire Nzoy, ainsi que des deux mineur·es mort·es durant les derniers mois. De plus, elle affirme qu’un véritable organe de lutte contre les violences policières et d’investigations, avec comme compétence l’application de sanctions, doit être mis en place, en parallèle d’un démantèlement par étape de la police.