Une courte majorité de la population a aujourd’hui voté en faveur de l'accord de libre-échange avec l'Indonésie. Après ce résultat, il incombe maintenant au Conseil fédéral et aux chambres fédérales de prendre au sérieux ce signal en faveur de plus de durabilité. Cela doit également se traduire par un revirement de situation concernant le prochain accord avec le Mercosur. En outre, la JS regrette l'acceptation de l'initiative anti-burqa et se réjouit du clair rejet d’un passeport numérique privatisé.
La JS est déçue de la victoire de l’UDC avec le OUI à l’initiative anti-burqa. Pauline Schneider, vice-présidente de la JS Suisse, précise : “L’UDC a mené une campagne de dénigrement et de haine misogyne et islamophobe qui a malheureusement réussi. Avec cette initiative, le parti d’extrême droite s’est fait passer pour un parti qui défend les femmes mais ce n’est qu’une mauvaise blague : en réalité, l’UDC s'oppose à une véritable égalité depuis des décennies". La JS continuera à s’engager pour une société ouverte et acceptante et s'opposera fermement à toute nouvelle tentative de l'UDC de diviser notre société.
Bien que l'accord de libre-échange avec l'Indonésie ait été accepté par la population, le parti de jeunes se montre ici aussi optimiste. Pauline Schneider commente : "Ce fut David contre Goliath et nous avons néanmoins obtenu un score respectable. D'innombrables personnes ont exprimé leur ras-le-bol du libre-échange au détriment de la planète et des 99 %. Ce signal fort doit maintenant être pris au sérieux".
Il est évident pour la JS que la lutte pour un commerce équitable est loin de se finir aujourd'hui : la Suisse signera bientôt un nouvel accord de libre-échange avec le Mercosur, qui favoriserait lui aussi la dégradation de l’environnement et l'exploitation des travailleurs et travailleuses.
Les jeunes socialistes se réjouissent du résultat du troisième objet de votation. En effet, la population a clairement rejeté l’E-ID, qui aurait dû être à l’avenir délivrée par des entreprises privées. La JS avait déjà soutenu le référendum pendant la phase de récolte de signatures. Il est important de préciser que ce n’est pas un non à l'identification numérique, mais bien un non à la privatisation de la gestion de ce service. Le Parlement doit maintenant élaborer une nouvelle solution où l’Etat puisse garder le contrôle et délivrer le passeport numérique.