Taxer les riches, sauver le climat :
La JS dépose l’initiative “pour l’avenir” !
La JS Suisse et ses partenaires ont déposé aujourd’hui l’initiative “pour l’avenir”, qui demande un impôt de 50% sur les successions à partir d'un montant exonéré de 50 millions pour financer la transformation écologique de notre économie. L’initiative a été déposée avec plus de 140’000 signatures, témoignant de l’intérêt de la population pour un financement socialement équitable de la protection du climat. Lors du dépot, outre la présidence de la JS, le président du SSP et une activiste climatique ont également pris la parole.
De nombreux et nombreuses membres et sympathisant⋅es de la JS Suisse et des partenaires étaient réuni⋅es ce matin devant la Chancellerie fédérale pour déposer l’initiative “pour l’avenir”. Depuis le lancement de l’initiative en août 2022, plus de 140’000 signatures ont été récolté⋅es, dont au moins 110’000 valides. La JS Suisse se félicite de ce résultat : “Le succès de la récolte montre que la population souhaite une politique climatique cohérente et socialement équitable. Les gens veulent que les super-riches passent à la caisse pour la lutte contre la crise climatique !", a déclaré Mélanie Rufi, vice-présidente de la JS Suisse.
Imposer les ultra-riches, combattre la crise climatique
L'initiative pour l'avenir veut faire passer les plus riches à la caisse pour lutter contre la crise climatique en introduisant un impôt sur les successions et les donations dépassant un montant exonéré de 50 millions. Selon les calculs de la JS, cet impôt rapporterait environ 6 milliards de francs par an, qui seraient utilisés par la Confédération et les cantons pour des mesures de protection du climat socialement équitables. De plus en plus d'études1 montrent clairement que les plus riches, par leurs investissements et leur comportement de consommation, sont en grande partie responsables de la crise climatique et de son alimentation. “Alors que le coût de la vie augmente sans cesse, et que les inégalités se creusent, la population refuse de payer pour une crise dont les ultra-riches sont majoritairement responsables”, a déclaré Christian Dandrès, président du SSP.
Les recettes fiscales doivent par exemple permettre de mettre en œuvre la rénovation énergétique des bâtiments, le développement des énergies renouvelables, des programmes de reconversion pour les employé⋅es des secteurs nuisibles au climat et un développement massif des transports publics. L'objectif à long terme est la transformation écologique de l'économie dans son ensemble. Meret Schefer, activiste climatique, a déclaré dans son discours : "Au côté d’innombrables autres personnes, j'ai consacré plus de la moitié de mes années d'adolescence à la lutte contre la crise climatique". Il n'y a pas de place pour la spéculation, les conséquences directes de la crise climatique se font déjà sentir. La transformation écologique de la société est donc urgente : "L'année 2023 a été la plus chaude depuis le début des mesures, et les huit derniers mois ont battu le record mensuel de température. La crise climatique est là, et il est évident qu'une action immédiate et vaste est nécessaire", conclut Mirjam Hostetmann, vice-présidente de la JS.
Avec l’initiative pour l’avenir, la JS Suisse dépose sa quatrième initiative fédérale en 15 ans.
Plus d’informations : https://initiative-pour-lavenir.ch/