Une journée noire pour les droits humains
La JS Suisse est hautement préoccupée par l’acceptation de la loi MPT, qui menace d’exposer des militant · e · s pacifiques à la répression policière. En acceptant cette loi, la Suisse envoie à l’étranger un signal désastreux et hostile aux droits humains. Le parti est néanmoins satisfait de l’acceptation de la loi CO2, qui constitue un pas en direction d’un avenir climatiquement juste. D’autres pas doivent maintenant urgemment suivre.
“C’est une journée noire pour les droits humains”, affirme Thomas Bruchez, vice-président de la JS Suisse. Avec l’acceptation de la MPT, la Suisse se dote de la loi sur le terrorisme la plus répressive d’Europe. Malgré les affirmations se voulant rassurantes de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter selon lesquelles les militant·e·s pacifiques n’ont rien à craindre de cette loi alors que les bases légales suggèrent l’inverse, le soutien à la loi a constamment baissé au fil de la campagne et la part de OUI est aujourd’hui nettement inférieure à ce qui était annoncé.
Pour Thomas Bruchez, la situation est d’autant plus claire : “La conseillère fédérale Keller-Sutter doit maintenant tenir ses promesses. Nous sommes prêt·e·s à résister à toute tentative de criminalisation des militant·e·s pacifiques.” La JS Suisse est également prête à défendre les droits fondamentaux devant des tribunaux dans des situations concrètes si la loi devait être appliquée de façon abusive.
Par ailleurs, la JS Suisse se réjouit du OUI clair à la loi Covid, qui permet de continuer à assurer à l’avenir le soutien financier aux PME et aux indépendant·e·s et d’adopter une approche solidaire vis-à-vis des conséquences de la pandémie. Seules les indemnisations peuvent éviter le fait que les besoins économiques impérieux et les besoins sanitaires soient montés les uns contre les autres.
Pour plus d'informations :
- Thomas Bruchez, vice-président de la JS Suisse, 078 620 91 95
- Ronja Jansen, présidente de la JS Suisse, 076 675 12 23