R é solution approuvée lors de l'Assemblée des Délégué-e-s du 21 juin 2014 à Neuchâtel.
Le gouvernement central ukrainien recrute des combattants pour son "bataillon patriotique" dans des gardes nationales fascistes et de groupements néo-nazis. Les troupes comme le "secteur droit" ou "l'autodéfense de Maidan" ont fait leur apparition pour la première fois seulement lors du mouvement de la Place Maidan. Le gouvernement de l'oligarque Poroschenko est obligé de renforcer ses troupes avec de tels éléments de l'extrême droite, car ses soldats rechignent à tirer sur ses propres frères et sœurs dans les provinces séparatistes.
Comme réaction aux rébellions dans l'ouest de l'Ukraine, le gouvernement de Kiev, soutenu par l'UE et les USA, a répondu par une sanglante vague de répression. Une chasse orientée sur les activistes de gauches, socialistes et syndicalistes est organisée. Avec des moyens légaux il est aussi essayé d'interdire le parti communiste. Son président a été tabassé le 16 mai par des extrémistes de droite après une interview télévisée. Des nombreuses personnes liées à la gauche sont obligées de se cacher.
Le 2 mai s'est produit à Odessa un horrible massacre. Plus de 40 personnes sont mortes après qu'un siège syndical a été brûlé par des fascistes lors d'une manifestation nationaliste. La police a regardé sans intervenir. Cependant, les circonstances exactes sont encore peu claires.
Après les élections du 25 mai, le gouvernement du multimilliardaire a augmenté les violences des opérations anti-terroristes dans les autoproclamées républiques de Donetsk et de Luhansk. Le gouvernement n'a plus peur d'utiliser l'artillerie, les avions de combats et les hélicoptères de guerre contre la population civile. Le 27 mai, les troupes ukrainiennes ont tiré sur un convoi de blessés qui se dirigeait vers un hôpital.
Cela montre le caractère "démocratique" du gouvernement de Poroschenko: les droits fondamentaux démocratiques ont été piétinés et les oligarques gardent le pouvoir.
La JS Suisse fait part de sa totale solidarité avec les forces antifascistes ukrainiennes. Pas d'oubli, pas de pardon – ni en Ukraine, ni en Suisse.
La JS Suisse demande la dissolution immédiate du "bataillon patriotique" de la garde nationale ukrainienne.
La JS Suisse demande une enquête approfondie et impartiale sur le massacre d'Odessa.
La JS Suisse demande une fin immédiate de l'interdiction des partis de gauche en Ukraine et la fin de la persécution politique des activistes de gauche et des syndicats.
¡No pasarán!