La JS dénonce le caractère mensonger du référendum de l'UDC contre la protection du climat

11.10.2022

La JS Suisse a mené aujourd'hui une action en réaction au référendum contre le contre-projet à l'initiative des glaciers. Des militant·es déguisé·es en parlementaires UDC ont attiré l'attention sur les véritables intentions de l'UDC, infiltrée par les lobbies du pétrole et de l'automobile.
Aujourd'hui, l'UDC lance le référendum contre le contre-projet à l'initiative des glaciers. Des militant·es de la JS se sont donc rassemblé·es devant le centre de presse de la Confédération. Elles et ils portaient des masques de conseillère·ers nationales·aux de l'UDC et brandissaient des pancartes décrivant qui profiterait d'un nouveau retard dans la protection du climat, à savoir les plus riches. Sur les pancartes, on pouvait lire des slogans tels que "Des étés plus longs ? Plus de temps sur mon yacht !", "Des profits à court terme pour nous plutôt qu'un avenir pour vous" ou "Vous allez payer". Pour la JS Suisse, il est clair que l'UDC montre aujourd'hui une fois de plus qu'elle ne s'intéresse pas le moins du monde à l'avenir de la vie sur cette planète. Le président de la JS Suisse, Nicola Siegrist, déclare à ce sujet : "Un parti qui continue à courir après l'industrie pétrolière, gazière et automobile en ces temps de catastrophe climatique et qui prétend le faire pour le grand public agit de manière criminelle".
L'UDC ne se préoccupe pas du grand public ou de la sécurité de l'approvisionnement énergétique, bien au contraire. Elle lance le référendum pour aider ses allié·es des groupes pétroliers et gaziers tout en faisant une fois de plus les gros titres avec sa politique anti-scientifique juste avant les élections fédérales. En luttant contre la protection du climat, l'UDC fait passer les profits de l'industrie fossile avant un avenir digne d'être vécu pour nous et les générations futures. Ce faisant, elle veille également à ce que la Suisse reste dépendante d'autocrates comme Poutine pour son approvisionnement énergétique.
La candidature d'Albert Rösti au Conseil fédéral a confirmé hier cette attitude rétrograde. "Le fait que l'ancien président de Swissoil soit le favori pour le siège au Conseil fédéral est symbolique de la politique rétrograde de l'UDC", déclare Mia Jenni, vice-présidente de la JS Suisse.