Aujourd’hui, lorsqu’un enfant naît les pères n’ont droit qu’à un ou deux jours de congé paternité. Cela implique plusieurs conséquences, notamment une mauvaise répartition des tâches et de la charge mentale au sein des ménages, mais cela envoie le signale que légalement les pères n’ont pas besoin d’être présent à la naissance de leur enfant. Pour pallier ce gros manque en matière d’égalité, nous voterons sur la « modification de la loi sur les allocations pour perte de gain », donc le congé paternité.
Ce contre-projet propose deux semaines de congé paternité. Bien sûr, cela est peu, mais il n’empêche que c’est un signal fort et important en faveur de l’égalité. La présence des deux parents lors de la naissance d’un enfant est nécessaire, et il est injuste que les mères se voient seules responsables du travail domestique dans cette période déjà très chargée émotionnellement et physiquement pour elles.