La Suisse s’est déjà réchauffée de plus de 2,9°C par rapport à la moyenne préindustrielle de 1871-1900. Les années 2022, 2023 et 2024 ont été nettement plus chaudes, avec respectivement 3,6°C, 3,4°C et 3,3°C de plus que durant cette même période préindustrielle, selon MétéoSuisse. En 2024, les intempéries en Suisse ont causé la mort de 13 personnes et les dégâts matériels totalisent plus de 900 millions de francs, selon l'Institut fédéral WSL.
Ces chiffres sont plus qu’alarmants et témoignent de la présence bien ancrée du dérèglement climatique dans notre pays, qui est déjà régulièrement frappé par une succession de canicules, de sécheresses, d’incendies, de pluies diluviennes ou encore d’inondations mortelles.
Les étés deviennent toujours plus chauds et secs, les canicules sont toujours plus fréquentes et intenses, les précipitations se veulent toujours plus violentes et irrégulières et la neige en hiver se fait de plus en plus rare. À l’avenir, si rien n’est entrepris maintenant pour renverser la situation, la crise climatique promet de rendre notre quotidien très difficile, voire invivable.
Les conséquences de la crise climatique portent atteinte aux droits humains fondamentaux de se nourrir, de se déplacer et d’être en bonne santé. Les premières personnes qui voient ces droits bafoués sont les personnes âgées, les enfants et les personnes souffrant de maladies chroniques, tout comme les personnes au revenu modeste qui vivent plus souvent dans des logements mal isolés.
Nous devons continuer de faire pression à tous les niveaux pour une action climatique ambitieuse et à la hauteur des enjeux. Nous avons besoin de mesures radicales et contraignantes pour limiter le réchauffement planétaire, car chaque dixième de degré de réchauffement augmente la fréquence, la durée et la sévérité des événements extrêmes.
L'action climatique a toutefois besoin d’un financement important qui, lui aussi, doit être à la hauteur des enjeux. Il est donc nécessaire de libérer des fonds là où ils sont déjà présents de manière abondante, c’est-à-dire chez les personnes excessivement fortunées, plus communément appelées les ultra-riches.
En plaçant la redistribution des richesses et la taxation des ultra-riches au centre de la lutte contre la crise climatique, la condition fondamentale d’une politique climatique réussie est remplie : celle de la justice sociale.
Deux tiers des habitant·es de ce pays sont d'avis que la hausse globale des températures est un problème sérieux et qu'il faut intervenir au plus vite. Il est de notre devoir de répondre à cette préoccupation plus que légitime et de donner les moyens à tout le monde de contribuer aux objectifs climatiques.
Les plus grandes fortunes de ce pays concentrent une richesse injustifiée et majoritairement héritée. Avec l'initiative pour l'avenir, nous ciblons directement les plus grandes fortunes de ce pays, et cela en faveur de plus de 99% de la population suisse, qui vivra mieux grâce à des investissements importants pour le climat et le bien-être commun.